Témoignage du Frère Jean-Claude

Témoignage du Frère Jean-Claude DIWEDIGA

1) Mes origines

Jeune profès de nationalité togolaise, aîné d’une famille de 10 enfants, né d’un père instituteur et d’une mère ménagère,  j’ai
quatre frères et cinq sœurs. Après l’obtention du Certificat d’Etude du Premier Degré, mon père m’a proposé de continuer mes études au petit séminaire. Ce que j’ai accepté volontiers. Mais après l’obtention du baccalauréat, j’ai continué mes études à l’université de Lomé où j’ai obtenu une licence en Anglais. J’ai enseigné cette langue pendant quelques années dans une  localité à 80 Km de la ville de Sokodé. C’est là, alors que je nourrissais depuis longtemps le désir de la vie religieuse,
quand j’ai entendu parler des Augustins de l’Assomption.

2) Ma rencontre avec l’Assomption

Sur les conseils du curé de la paroisse dans laquelle j’étais, je n’ai pas hésité à aller les frères assomptionnistes qui venaient à peine d’arriver à Sokodé.  AU fond de moi-même je priais Dieu que le charisme et la spiritualité des assomptionnistes correspondent à ce que je cherchais. J’étais comme une biche assoiffée en quête d’une source d’eau, mais je ne connaissais pas grande chose de la vie religieuse, encore moins des assomptionnistes

Quand je suis arrivé à Sokodé, c’est le Père Jean-Paul Sagadou qui m’a reçu. J’ai été heureux de mon entretien avec lui. Il m’a écouté, m’a donné des conseils. Les dépliants avec lesquels j’étais reparti m’ont aidé à découvrir progressivement les assomptionnistes. C’était en 2008. Je participai plus tard à une session de nvocation à la quelle m’avait invité le Père JP Sagadou. C’était en 2008.

Cette session de vocation a été pour moi l’occasion de mieux découvrir les assomptionnistes et de nourrir en moi le désir de leur ressembler. J’étais comme ébloui par l’esprit que le Père d’Alzon a communiqué à ses fils. Je me sentais comme saisi par le Christ à tel point que je n’ai pas résisté à la proposition de faire une expérience de vie. C’est ainsi que commença véritablement pour moi la route avec les Augustins de l’Assomption avec le pré-postulat, le postulat. Je me suis réjoui d’avoir été accepté pour faire l’expérience du noviciat assomptionniste. Je pense avoir vécu ce temps comme une transformation intérieure de mon être à travers une plus connaissance du Père d’Alzon et de saint Augustin. C’est le 28 août 2011 que j’ai prononcé mes premiers dans la famille des Augustins de l’Assomption. Je suis heureux !

3) Les motivations de mon choix

Dès les premiers moments de ma rencontre avec les Assomptionnistes ; j’ai  été frappé par leur esprit de fraternité, d’ouverture,
de sincérité, d’audace et de simplicité.  La vie des Augustins de l’Assomption, reflète irrévocablement pour moi celle des premières communautés chrétiennes. Au-delà de leurs différences, les frères  assomptionnistes, font l’effort d’une vie  fraternelle. Ils sont de différents pays, de différentes cultures, de différentes langues et ils se rencontrent pour marcher ensemble main dans la main à la suite du Christ dans les pas du Père D’Alzon. Partager avec les autres,  apprendre d’eux,  constitue est une richesse inestimable.

Ensuite, l’importante place que les héritiers du Père D’Alzon accordent à la prière dans leur vie est un autre stimulant. A
l’Assomption, la vie de prière, tant individuelle que communautaire, est caractérisée par le triple amour de Jésus, de Marie et de l’Eglise. Cela  me stimule à m’aide à aller de l’avant. Depuis ma rencontre du Christ, je n’ai  cessé de
faire de la prière mon cheval de bataille et mon arme de combat. Comme un seul homme, les frères assomptionnistes accordent leur violon pour crier l’espoir des hommes de leur temps vers Dieu. J’ai été aussi émerveillé et attiré  par l’aspect missionnaire de la vie religieuse assomptionniste. Leur amour de Dieu, de L’Homme et de tout Homme, qui  les  poussent toujours à aller là où «  Dieu est menacé dans l’Homme et L’Homme menacé comme image de Dieu ».

Enfin, j’admire la manière assomptionniste d se porter vers le monde à travers la presse,  l’animation des pèlerinages et  l’enseignement sous toutes ses formes.

Voilà, tout cela a été déterminant dans mon engagement  le 28 Août 2011, à Sokodé au Togo,  aux côtés de cinq autres frères Togolais.  Aujourd’hui,  je me réjouis de ce que le Seigneur me donne de vivre dans une nouvelle communauté avec des frères de plusieurs pays à Ouagadougou au Burkina Faso, le pays des hommes intègres. J’attends que ces années à venir, qui seront pour moi faites d’études de philosophie et de théologie,  me donnent la grâce de grandir beaucoup la foi, de devenir beaucoup plus homme de communion et solidaire avec les pauvres, cultivant davantage la spiritualité du Père d’Alzon et de Saint Augustin dans la foi, l’espérance et la charité.

J’attends aussi  de vous vos prières pour moi et pour ma nouvelle communauté en fondation. Ensemble travaillons à l’avènement du Règne de Dieu.

 

SDC13079Frère Jean-Claude DIWEDIGA

Communauté de Ouagadougou ( Burkina Faso)

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