L’INVITE DU JOUR : L’ABBE DOMINIQUE YANOOGO : COORDINATEUR DIOCESAIN DE LA COMMUNICATION

« Rencontre-Echange » avec Abbé Dominique YANOGO, coordonateur diocésain de la communication.

Dans le répertoire des espaces de collaboration que doit ouvrir notre communauté avec l’Eglise famille de Dieu de Ouagadougou, nous permettant de poser des jalons, figure la coordination diocésaine de la communication. C’est dans cette perspective que, grâce à l’ingéniosité du P. Jean-Paul, nous avions pu « piocher » ce lundi 10 octobre, dans la soirée, environ trois heures dans l’agenda bien rempli de l’Abbé Dominique YANOGO, coordonateur diocésain de la communication.
Trois moments essentiels scellent cette rencontre : les offices des vêpres, le repas, et les échanges. Saluant l’initiative de la communauté pour l’invitation qui lui est adressée, l’Abbé Dominique n’a pas hésité à citer et à commenter un proverbe Mossi qui stipule qu’ «il vaut mieux connaître une personne que de connaître un pays. ».
Du début jusqu’à la fin de l’échange, l’interlocuteur de cet ecclésiastique qui a déjà une longue expérience derrière lui en matière de communication, à l’aise tant dans son logos que dans les gestes qui l’accompagnent, n’a pas d’échappatoire pour ne pas être attentif. Il va tout droit à l’essentiel avec une simplicité limpide comme une source, inflexible comme l’acier. Avec un sens d’humour décontractant l’ambiance, il présente avec lucidité tout ce qui fait la trame de la vie sociopolitique et ecclésiastique du pays des « hommes intègres ». C’est d’ailleurs avec une fierté légitime qu’il affirme non seulement son appartenance à la capitale du Royaume des Mossi, devenu la capitale du Burkina Faso et abritant l’Archidiocèse de Ouagadougou.
Sans doute, vous vous rendez compte qu’avant d’explorer avec l’Abbé Dominique l’univers médiatique de l’Archidiocèse de Ouagadougou, nous avions bénéficié d’un cours d’histoire du Burkina Faso et le rôle important que l’Eglise catholique y à joué dans le développement socio- économique. Pour l’Abbé Dominique, « l’Eglise de ce pays est le résultat d’une bataille menée par nos parents, ce qui est un héritage lourd à porter ». La première année de son sacerdoce a été fortement marquée par la révolution qu’a connue la Haute Volta pour devenir le Burkina Faso, et il en fait une analyse pertinente tout en faisant intervenir les différentes péripéties comme si cela s’était passé hier seulement.
Abordant le monde de la communication dans l’archidiocèse dont il assure la coordination, il a présenté une vision panoramique des organes, outils et moyens dont dispose l’Eglise de Ouagadougou. Du bulletin diocésain « Cor Unum » à la Télévision Maria en passant par la radio Ave Maria, le diocèse ne manque pas de moyens pour former et informer la population. On sait aussi que le bulletin « Cor Unum » est affilé à Bayard Afrique SA par l’entremise de Planète Jeune qui est implantée à Ouagadougou depuis janvier 2010. Les médias catholiques de Ouagadougou font partie aussi des organes nationaux, régionaux et internationaux de regroupement des médias tels que l’Union Catholique Africaine de la Presse, l’Union Catholique Internationale de la Presse.
Homme de conviction, l’Abbé Dominique œuvre à ce que la communication produise nécessairement la communion. La formation des acteurs de la communication et l’amélioration de leurs conditions de vie font partie aussi de ses préoccupations majeures.
L’Abbé Dominique est un homme en qui on retrouve des qualités que le Père d’Alzon, notre fondateur recommandait à ses religieux : hardiesse, générosité, simplicité. En effet, il organise depuis longtemps des voyages- découvertes avec des jeunes, y compris les JMJ. On sait aussi que depuis 2008, le Père Jean-Paul Sagadou s’engage chaque année sur ce chantier avec des jeunes sans distinction de religion, de nationalité, et place cette initiative sous le signe de l’intégration régionale. L’Abbé Dominique pourra donc servir de point d’appui pour la prochaine édition du voyage qu’organise le Père Jean-Paul. L’Abbé Dominique a fondé une association dénommée « Marthe et Marie » qui prend en charge la scolarisation des jeunes filles. Ce qui le rend solidaire avec les pauvres.
Il faut signaler, pour finir, que l’Abbé Dominique connaît assez bien l’Assomption notamment par Bayard Presse et les Entretiens de Valpré auxquels il a participé quand il étudiait à Lyon. Il n’a pas manqué d’exprimer sa joie pour notre présence dans l’Archidiocèse de Ouagadougou. Il a promis nous être disponible pour tel ou tel service dans la mesure du possible.
Georges Houssou

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