Session de formation organisée par la Commission Justice et Paix du Burkina Faso.
Dans le souci de venir au secours des couches défavorisées, le bureau national de la commission Justice et Paix en collaboration avec la Croix – Rouge Burkina Faso a organisé un week-end de formation sur le thème : « Les filles de ménage, (les bonnes) : quel soutien psycho – social, sanitaire et juridique leur apporter ? » Cette session de formation a connu la participation de 27 religieux (ses) dont deux Assomptionnistes Jean-Claude et Vivien.
En effet, la session s’est déroulée du 05 au 06 Novembre 2011 aux Lauriers, une maison d’accueil des Sœurs Dominicaines proche de la cathédrale de Ouagadougou à 5 minutes de marche de notre communauté.
La session a débuté avec deux conférences dans la matinée de samedi et une dans la soirée. La première conférence, développée par Dr YAMEOGO N. Maxime a porté sur la Santé Reproductrice de l’Homme. Le docteur nous a fait savoir que cette santé reproductrice est un droit fondamental de l’Homme et nous devons nous soigner, soigner ceux qui sont à notre charge et aider les autres aussi à se faire soigner en cas de maladie. Il nous a rappelé que les MST (Maladies Sexuellement Transmissibles) causent souvent la stérilité.
La seconde conférence, portant sur l’accompagnement et la prise en charge psycho-sociale des jeunes filles ‘’aides familiales’’ victimes de violences, a été animée par Monsieur Dieudonné TIMBORE, psychologue de formation et responsable du projet. Cette conférence nous a permis de nous rappeler les droits et devoirs des enfants, les types de violences commis sur ces enfants et comment les accompagner sur tous les plans afin qu’ils (elles) aient toutes leurs facultés normales pour un lendemain meilleur.
La troisième conférence a porté sur la prise en charge juridique des filles de ménage. Elle a été animée par Mme Charlotte MAURIER, juriste et coordinatrice du Projet de Protection et Education des Jeunes Filles Aides Familiales.
Le Dimanche 06 novembre, nous avons écouté le témoignage de la Sœur Edith KABORE qui a initié un projet de prise en charge des filles de ménage depuis l’an 2000. Elle aide ces filles à apprendre un métier et s’occupe aussi de leur insertion dans la société. C’est un projet qui a besoin d’être soutenu.
La session s’est bien déroulée dans une ambiance fraternelle de partage. Chaque participant(e) a pris au sérieux le thème et, à la fin, il a été proposé que ces genres de sessions soient organisés souvent afin qu’à travers le partage des expériences nous puissions aider les employeurs de ces filles de ménage à les traiter de façon humaine.
La session s’est terminée par une célébration eucharistique et un repas fraternel.
Fr Vivien DOKOUI, a. a.
