RECOLLECTION DU TEMPS DE L’AVENT : « HEUREUX LES ARTISANS DE PAIX »
A la fin de cette première semaine de l’Avent, semaine dans laquelle la Parole de Dieu nous invitait à veiller, car nous ne savons pas quand reviendra le maître de la maison : le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin, la communauté assomptionniste, nouvellement installée à Ouagadougou a trouvé opportun de se recueillir à partir d’un thème sur la paix. Quelle grâce ?
La paix est une affaire de toute l’humanité et non d’un groupe d’individus donné. Le prince de la paix que nous attendons actuellement est venu se joindre à l’humanité pour qu’elle devienne artisane de paix. Un homme sans paix est-il vraiment homme ? L’homme est créé à l’image de Dieu pour une vie heureuse. Vivre sans paix serait nier l’image de Dieu qui est la source de la paix. La dignité humaine n’est autre que sa ressemblance à Dieu.
L’homme exprime son vœu de paix dans la nature dont il fait lui-même partie. Par conséquent, il est appelé à garder son environnement sain ou du moins à l’entretenir, à lutter contre sa dégradation. Le Christ proclame en Mathieu 5, 9 « heureux les artisans de paix : ils seront appelés fils de Dieu ». Assomptionnistes que nous sommes, ‘’ l’esprit de notre fondateur nous pousse à faire nôtres les grandes causes de Dieu et de l’homme, à nous porter là où Dieu est menacé dans l’homme et l’homme menacé comme image de Dieu ‘’. La paix est-elle synonyme d’absence de violences, de conflits et de guerres ? Non ! L’artisan de paix, c’est celui qui s’engage à se réconcilier avec lui-même d’abord et ensuite avec les autres et à aider les autres dans ce sens. La paix se construit par l’amour fraternel. « Si tu n’aimes pas ton prochain que tu vois, comment peux-tu prétendre aimer Dieu que tu ne vois pas ? » (1 Jn. 4, 20).
Par ailleurs, la vie et la violence cohabitent, ce qui demande un combat pour réussir sa vie. Encore faudra-t-il savoir de quelle violence il s’agit. Bref comme l’a dit le feu Félix Houphouët BOUAGNY, ‘’ la paix n’est pas un mot mais un comportement ‘’.
Je ne saurai ne pas indiquer aussi que ce jour marque les onze ans de vie sacerdotale du père Jean-Paul SAGADOU. Quelle occasion de rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits ? Au cours de ce temps de l’avent, demandons au Seigneur qui a su associer le père Jean-Paul à son œuvre d’amour, de faire de lui, une offrande parfaite dans sa consécration au Christ et pour le monde. Nous continuons de prier pour le repos de l’âme de notre frère, le père Paul NGUYEN VAN DONG du Viêtnam.
Fr. Fabrice
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