Rencontre de la vie religieuse assomptionniste

Repas en communauté

Dans les étapes de la formation à la vie religieuse, le candidat est appelé à expérimenter si possible, le quotidien de la vie communautaire assomptionniste. De façon concrète, cela se traduit par un séjour du regardant dans une communauté, un temps qui lui permettra de saisir la réalité de la dimension communautaire, spirituelle et apostolique de la congrégation. C’est dans ce sens que la communauté de Ouagadougou a eu la joie d’accueillir ces derniers jours (du Lundi 10 au jeudi 18 Octobre), un jeune en discernement vocationnel. Celui-ci parle de son expérience en répondant aux questions du Frère Bernard BAMOGO.

         M. Valère KOUWAMA, pouvez-vous vous présenter s’il vous plait ?

Je suis Valère Lamègou KOUWAMA, 19 ans. Chrétien Catholique et  de nationalité Togolaise, je suis étudiant montant en semestre 3 (Deuxième année) à l’Institut des Sciences de l’Information, de la communication et des Arts de l’Université de Lomé (ISICA-UL) option Journalisme.

–         Vous venez de passer une dizaine de jours dans une communauté assomptionniste, au Burkina ; avez-vous eu le temps de découvrir un peu le pays ?

Je viens exactement de passer dix jours dans une communauté assomptionniste au pays des hommes intègres et j’ai vraiment eu le temps de découvrir, pas le pays, mais plutôt la capitale Ouagadougou. Mes yeux ont admiré l’architecture de la capitale Ouagalaise et mon esprit a contemplé sa beauté. De jour comme de nuit, j’ai eu l’opportunité de matérialiser ou du moins de toucher du doigt tout ce que j’ai pu lire ou entendu dire sur cette capitale du pays des hommes intègres. Je veux parler de certains lieux comme Ouaga 2000, la place des cinéastes qui revient toujours dans les discours à propos du FESPACO, les différents monuments qui ornent la capitale, l’Université de Ouaga, le parc national et que sais-je encore… ? Bref, je me suis rendu compte que c’est vraiment beau Ouaga…

–         Pouvez-vous nous parler des assomptionnistes, en partant de la petite expérience que vous déjà eu avec eux, ici à Ouaga et ailleurs ?

Augustins de l’Assomption, petite communauté de missionnaires fondée par le père Emmanuel d’Alzon à Nîmes en France et qui est devenue aujourd’hui une grande communauté de prêtres et de frères religieux dont l’apostolat est orienté  vers l’évangélisation,  l’œcuménisme, le dialogue interreligieux, les médias,  l’éducation, la formation et l’accompagnement des jeunes. C’est une communauté appartenant à la grande famille de l’Assomption qui est constituée des religieuses de l’Assomption, des Orantes, des petites sœurs de l’Assomption etc. Avec pour devise Adveniat Regnum Tuum (Que Ton Règne vienne), les Frères de l’Assomption sont avant tout des religieux admirant beaucoup Saint Augustin car étant sous son patronage et travaillant pour l’avènement du Règne de Dieu parmi les hommes. Comme activités spirituelles, ils privilégient les célébrations eucharistiques, la lecture et la méditation de la parole de Dieu, l’oraison, l’adoration du Saint Sacrement, les laudes, vêpres et complies. Tous ces exercices, pour permettre de soutenir l’esprit et fortifier l’âme. Les assomptionnistes sont engagés, comme leur Saint patron, Saint Augustin, à aller « là  où Dieu est menacé en l’homme et l’homme menacé comme image de Dieu ». C’est en résumé ce que je retiens de l’assomption.

-Pouvez-vous nous dire ce qui vous a marqué durant votre séjour dans cette communauté.

J’ai principalement été marqué par deux faits : la « vie » de la prière communautaire et l’esprit de famille qui règne. Ces deux aspects ont beaucoup retenu mon attention  et je pense, m’ont permis de passer un agréable séjour ici. Et à l’Assomption, ce qui retient aussi mon attention est la fidélité des frères au fondateur et leur véritable engagement pour l’apostolat qui leur est réservé.

–         Vous repartez de Ouagadougou maintenant pour la rentrée académique à Lomé ; quelle sera la suite de cette expérience si bien engagée ?

Pendant une dizaine de jours, j’ai vécu avec les frères de l’assomption en essayant, du moins d’imiter leurs gestes et attitudes. Et l’Assomption m’a séduit davantage et je me laisse séduire par la grâce divine. Je me suis senti assez à l’aise et souple pour une vie en communauté et pour la vie et le partage de l’apostolat de l’assomption. Aujourd’hui, mon plus grand désir est d’appartenir un jour à cette grande famille de religieux et de partager ensemble avec d’autres frères l’esprit assomptionniste. La suite, c’est la prière, l’écoute et  l’accompagnement avec les frères de l’assomption ; sans bien sûr oublier de me mettre à l’œuvre et au travail pour achever les études universitaires que j’ai commencées il y a un an.

–         Avez-vous un dernier mot ?

Mon dernier mot sera une action de grâce au Seigneur pour la joie et la fraternité vécues avec tous les frères ici à Ouagadougou. Ensuite, un Merci sincère à tous les frères de la communauté pour leur accueil, leur disponibilité à m’écouter pour les différentes interrogations  et pour les différents services qu’ils m’ont rendus. Pendant dix jours, je me suis senti ici à Ouaga comme chez moi et je repars d’ici avec de grands et beaux souvenirs. Tout en rassurant tous les frères de la communauté de Ouagadougou de ma proximité de prière, je supplie la vierge Marie, notre tendre et admirable mère, de garder toute la communauté sous son manteau virginal.

Nous remercions Valère qui a accepté de partager cette expérience qui pourra inspirer plusieurs des jeunes qui s’intéressent à l’aventure de la vie religieuse ; notre bonheur sera toujours de susciter des vocations, d’après ce que dit notre fondateur, le Père d’Alzon ; pour lui, il ne nous suffit pas d’être simplement heureux de notre vocation, mais aussi, d’être « heureux de susciter d’autres vocations ». La communauté de Ouagadougou entend bien cette interpellation, et se réjouit d’accompagner une vingtaine de jeunes venant de plusieurs diocèses du Burkina, aspirant à la vie religieuse. Un beau travail d’accompagnement a été mené en ce sens depuis l’année passée et la communauté réfléchit toujours sur la mise en pratique d’une pastorale encore plus solide.

Bernard BAMOGO

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