Le Provincial de France des assomptionnistes en visite à Ouagadougou

La communauté autour du Provincial

Pendant la semaine du 26 octobre au 3 novembre, nous avons eu la joie d’accueillir, notre provincial, le père Benoit GSCHWIND. Venu accompagner la communauté de Ouagadougou dans son chapitre local, le Père, qui arrivait pour la première fois en Afrique noire au Burkina Faso, a voulu être, au sein de notre communauté, un « frère parmi ses frères ». Cette fraternité, il l’a manifestée en vivant, en rencontrant et en parlant avec les frères de la communauté. Avant son départ, nous avons recueilli auprès de lui quelques mots que nous vous proposons ici.  

Lucas : Bonjour cher Père Provincial ! 

Père Benoît GSCHWIND : Bonjour Lucas 

L. : Pouvez-vous nous parler un peu de votre mission de Provincial ? 

P.B.G : Ma mission de Provincial ! D’abord, c’est une mission qui m’invite à être frère au

Avec les profès de 2012

milieu de mes frères. J’ai l’occasion de rencontrer plusieurs communautés de la province, et là aujourd’hui je suis avec vous à Ouaga. Demain je serai dans une communauté de Pères âgés et puis dans quelques jours à Plovdiv dans une autre communauté. Visiter des communautés et rencontrer des frères, c’est les inviter aussi à vivre toujours mieux leur vie religieuse, la vie religieuse assomptionniste que nous avons choisie et dans laquelle nous nous sommes engagés. L’essentiel de ma mission c’est écouter mes frères, prier avec des frères, partager avec des frères et les encourager dans la vie religieuse qui est la nôtre.

L. : Votre arrivée à Ouaga s’inscrit-elle dans le cadre d’une visite canonique ?

P.B.G : Est-ce que ma visite à Ouaga s’inscrit dans le cadre d’une visite canonique ? Non !

Avec les profès de 2011

C’est une visite d’abord fraternelle. C’est la première fois que je viens en Afrique de l’Ouest. Je n’ai été jusqu’à présent qu’à Madagascar, mais on ne peut pas dire que Madagascar ce soit l’Afrique, parce qu’à Madagascar, les frères nous rappellent bien que Madagascar c’est une île qui fait partie du continent de l’Afrique, mais ce n’est pas tout à fait l’Afrique. Alors je découvre ici à Ouaga d’abord une communauté jeune puisqu’ elle a été fondée il y a un peu plus d’un an ; une communauté jeune parce que c’est une communauté où la majorité d’entre vous est en formation ; une communauté jeune parce qu’elle est dynamique, voilà. Donc ce n’est pas une visite canonique. Quand on va voir un ambassadeur, on dit une visite de courtoisie. J’ai envie de dire que c’est une visite de courtoisie, une visite fraternelle, une visite pour apprendre à mieux vous connaître. Jusqu’à présent je vous connais par les lettres que vous m’adressez, les lettres de demande d’entrée au noviciat ou les lettres de demande de vœux ou de renouvellement de vœux. Aujourd’hui je viens rencontrer mes frères.

 L. : Après avoir passé une semaine dans votre communauté assomptionniste de Ouagadougou, quelles sont vos impressions ? 

P.B.G : Mon impression c’est d’avoir vécu dans une communauté assomptionniste

Avec les formateurs

marquée par la vie fraternelle, par les rires, la détente la prière. Et d’avoir fait rencontre avec une communauté assomptionniste qui m’a aussi partagé les apostolats qui sont les vôtres. La plupart d’entre vous est en formation et je crois que c’est bien que vous puissiez toujours plus investir dans la formation en ne négligeant aucun des aspects de la formation à l’Assomption. La formation intellectuelle, c’est vrai que le temps des études est un temps important dans la formation d’un religieux assomptionniste, mais aussi la formation spirituelle. Pas simplement la prière, mais comment vous nourrissez votre prière de la Parole de Dieu, comment vous vivez aussi l’oraison, comment la prière personnelle habite et rythme votre vie de chaque jour. Et puis la formation à l’apostolat : comment vous apprenez peu à peu à devenir des apôtres, des disciples du Christ, des témoins du Christ ; comment vous apprenez à devenir des apôtres à la manière d’Emmanuel d’Alzon, à la manière de l’Assomption. Et votre formation, elle, passe par ces trois domaines : l’intelligence de la foi, les études, la vie spirituelle et l’apostolat.   

L. : Que souhaitez-vous à cette nouvelle maison de formation ? 

P.B.G : D’abord c’est que vous puissiez continuer à vous bousculer entre formateurs et entre jeunes en formation. Que les formateurs puissent découvrir la richesse que la jeunesse peut apporter dans une communauté et dans une congrégation tout entière, et que les plus jeunes acceptent aussi d’entendre des formateurs qui leur disent combien la vie religieuse, vaut le coût, combien on peut traverser des moments difficiles dans la vie religieuse, combien les études, la formation intellectuelle, spirituelle, apostolique sont des moments clés pour permettre à chacun d’entre vous d’être encore plus polyvalent dans la mission qui peut, un jour, vous être confiée par l’Assomption. Voilà ! Je vous souhaite de continuer surtout de grandir dans l’amitié avec le Christ et ne pas avoir peur d’avancer dans la fidélité au premier oui que vous avez un jour souhaité dire à l’Assomption en disant, voilà, je suis le Christ dans cette famille religieuse qui est la mienneen vous engageant à des vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Merci !

Le cadeau d’au revoir

L. : Je vous remercie. 

Propos recueillis par le Frère Lucas

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