Cinquantenaire de la pédiatrie Yendoubé à Dapaong

Soeurs hospitalières, fondatrices de la pédiatrie

Le cri des enfants a retenti et de partout, des foules se sont mises en marche. Nul ne peut rester insensible à cette œuvre qui depuis maintenant un demi-siècle  a semé l’espoir, le sourire et la vie bien au-delà des limites de Dapaong, cette ville perchée dans la partie septentrionale du Togo, au cœur de la Savane.

Le cri des enfants a retenti à la pédiatrie tenue depuis  50 longues années par les sœurs Augustines Hospitalières de l’Immaculée Conception devenues depuis peu, Augustines Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus. Ces dernières ont porté si haut et si loin, l’appel de ces merveilleux enfants d’hier, devenus pour la plupart, les habitants valides de Dapaong et de ses environs et leurs enfants ainsi que les enfants de leurs enfants qui ne cessent de perpétuer la chaîne de la fidélité sans trêve des sœurs.

Le cri des enfants a retenti et une grande délégation du conseil général des sœurs Augustines Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus conduite par « la mère supérieure » ainsi qu’un important nombre de religieuses de ladite congrégation ont tout abandonné pour accourir à Dapaong. Ce même cri a mis en route Mgr François-Xavier et son vicaire général depuis Cambrai.

Le cri des enfants a retenti et aucune congrégation n’a voulu se faire conter l’évènement, oui, c’était un évènement, le jubilé d’or de la pédiatrie « Yendoubé, Dieu est là ». Les religieux, les religieuses et les prêtres ont afflué de partout et l’Assomption n’a pas brillé par son absence à ce grand rendez-vous de reconnaissance et de fraternité grâce à la forte délégation de cinq frères : Jean-Paul, Vivien, Fabrice-Marie, Michel et Emile que la communauté de Ouagadougou a dépêché sur Dapaong.

 Le cri des enfants a retenti et l’Assomption de l’Afrique de l’Ouest ne peut oser se boucher les oreilles en dépit des multiples tâches qui peuvent contraindre l’un ou l’autre à s’excuser. Pour s’en convaincre, il suffit simplement de rappeler que depuis deux ans, c’est bien la communauté en fête qui ne présente aucune excuse pour ouvrir ses portes  aux novices assomptionnistes pour leur stage apostolique. Bien d’autres raisons et pas des moindres nous unissent à la communauté jubilaire qui suffisent à nous mettre en route pour Dapaong.

Le cri des enfants a retenti et à la célébration du Jubilé d’Or qui a débuté depuis un certain temps a connu son apothéose sous nos yeux émus par la belle célébration eucharistique du samedi 8 décembre dans l’église sainte Monique. Pendant près de 4 heures, tous les acteurs ont déployé dans un géni sans pareil, une célébration riche en couleurs et en instruction avec entre autres, la remise de diplôme symbolique aux membres du personnel de plus de 20 ans de service. Sublime geste de reconnaissance de la part des enfants !

Le cri des enfants a retenti et le jubilé s’est poursuivi sur les différents sites de réceptions où toujours au service des enfants, les sœurs, ont démontré à tous leurs convives, leur hospitalité légendaire. Par ailleurs, à travers des kermesses et un pathétique match de football entre le personnel de la pédiatrie et celui du CHR de Dapaong, le cri des enfants s’est poursuivi et amplifié. Dieu sait combien parmi les joueurs et les spectateurs ont bénéficié des services de la pédiatrie jubilaire, seule structure du genre dans la vaste région des savanes.

Le cri des enfants de cette structure si généreuse mais si démunie continue de retentir toujours plus fort. Fermeras-tu tes oreilles à ces voix si fragiles ? Ton geste compte pour leur vie…

Cliquer pour voir des photos du jubilé

Emile BOCCOVI

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