La communauté en visite chez Mathurin
À l’occasion de la fête de Noel, notre communauté a changé le décor en célébrant l’événement avec une famille dans la ville de Ouagadougou. Monsieur Mathurin YAMEOGO, un ami du Père Jean-Paul nous a donc accueillis chez lui pour un partage fraternel. Il a bien voulu partager ses sentiments et ses meilleurs vœux dans cet entretien.
Bonjour M. Yamégo, et bonne fête de Noel !
Merci. Mes meilleurs vœux à vous également, mes vœux de santé et de succès dans votre mission !
Quels sont vos sentiments en ce jour de fête ?
En ce jour de fête, mes sentiments sont des sentiments de joie et de fierté, parce que j’ai le plaisir d’accueillir les assomptionnistes chez moi ; que dis-je : chez moi ? Ils sont chez eux, parce que nous sommes tous frères. Je suis un ami de la famille assomptionniste ici, par Jean-Paul qui est un copain, un promotionnaire du grand séminaire où nous avons été formés ensemble. Les voies de Dieu étant insondables, je suis devenu père de famille, et le lien est toujours très fort. Je remercie toute la communauté d’être venue partager la fête de Noel ; que le Divin Enfant qui a épousé notre humanité pour nous sauver, nous bénisse et nous garde ensemble.
Qu’attendez-vous des assomptionnistes, de leur mission ici au Burkina ?
Mon souhait est que leur mission rayonne dans tous les diocèses du Burkina. Je prie qu’ils puissent affermir leur présence dans le diocèse de Ouagadougou et dans les autres diocèses où ils seront appelés. J’ai eu l’occasion de les accompagner une fois à Nouna, et l’évêque du lieu a demandé personnellement à ce que les assomptionnistes puissent s’installer dans son diocèse. J’ai confiance dans leur pastorale auprès de jeunes, leurs œuvres de dialogue et de communion, leur souci de la propagation de la foi, et je leur souhaite bon vent.
Que faites-vous dans la vie, M. YAMEOGO ?
J’ai étudié en informatique après mon passage au grand séminaire ; je suis donc analyste programmeur. Je suis aussi acteur de développement, représentant de plusieurs ONG basées en France. Nous travaillons dans le développement durable, pour promouvoir la santé, l’éducation, la promotion des jeunes, le développement des communautés rurales par le maraichage, etc.
Avez-vous une idée du projet de construction d’une maison de formation assomptionniste
De retour en communauté, visite aux voisins
à Ouagadougou ?
Bien sûr ! C’est un projet qui date depuis bien longtemps. Le père Jean-Paul m’en a parlé, et nous avons fait des enquêtes pour trouver un terrain dont l’emplacement faciliterait vos objectifs en venant ici. Vous venez donc d’acquérir un terrain qui se situe non loin du Grand Séminaire de Lavigerie, et comme toutes les précautions ont été prises, je crois que la construction démarrera bientôt.
Merci ! Avez-vous un dernier mot ?
Le dolo (bière de mil) de la fête chez le voisin
Je souhaite bon vent à mes amis assomptionnistes au Burkina. Ils sont à leur début mais à ce que je vois, l’avenir promet de belles choses. À ce sujet, un proverbe moaaga (du Burkina) dit que l’on devine le confort d’un dormeur par la manière dont balance sa tête dès qu’il somnole. La congrégation vient de s’installer ici ; les débuts ne sont pas toujours faciles mais je sais que tout ira bien
Merci et encore une fois, bonne fête !
Bernard Bamogo,a.a
