Communauté assomptionniste de Ouagadougou : fête de fin d’année et commission de formation

SAMSUNG DIGITAL CAMERADu 3 au 9 janvier, s’est tenue dans la communauté de Ouagadougou, la rencontre de la commission de formation en Afrique de l’Ouest. Nous avons donc accueilli les pères Aristide Kataliko, Benoît Bigard et le frère Patrick. Une ambiance toute particulière a régné dans la communauté pendant le séjour de nos frères ; une ambiance de retrouvailles, de partages, d’encouragements mutuels et de fraternité. Profitant de l’opportunité, nous avons célébrer ensemble en différé la nouvelle année le Dimanche 6 janvier pour nous présenter mutuellement les meilleurs vœux et échanger des souvenirs. À la fin des travaux de la commission, le frère Serge Patrick a bien voulu partager avec nous quelques idées.

Bonjour frère Patrick, bonne et heureuse année 2013 !

Bonne année 2013

Bonne année 2013

Merci mon frère, et bonne année à toi pareillement

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je suis le frère Serge Patrick Mabusimo ; je suis assomptionniste de nationalité camerounaise. Je suis en mission à Sokodé au Togo.

Dans quel cadre alors êtes-vous ici à Ouagadougou ?

Je suis à Ouagadougou dans le cadre de la commission de formation de l’Afrique de l’Ouest. Ce qui justifie précisément ma présence ici, c’est le rôle que je joue dans l’accompagnement des aspirants à Sokodé.

L’accompagnement des vocations est donc la mission que vous a confiée la communauté de Sokodé ?

Comme je viens de le dire, je m’occupe de l’accompagnement des aspirants, tous ces jeunes qui frappent à la porte de l’Assomption. Après cela, je suis engagé dans l’aumônerie des lycées et collèges dans la ville de Sokodé, et je travaille aussi avec les jeunes de la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Komah. Je rends aussi le service de l’économat au sein de la communauté et pour la paroisse ; autant de responsabilités que j’assume avec joie et courage.

Dans le cadre de vos activités dans la commission de formation, qu’avez-vous entrepris comme décisions et orientations ?

Nous avons discuté de tout ce qui est en lien avec la formation, commençant par l’étape des aspirants, ensuite du postulat, du noviciat, jusqu’à l’étape des études philosophiques et au-delà. À chaque étape, nous avons mené des réflexions et fait des propositions, étant donné que nous ne sommes pas une instance de décisions. Nous pensons qu’à partir de ces propositions, nous pourrons davantage encadrer les jeunes en formation au cours des années à venir.

Et parlant des années à venir, comment voyez-vous l’avenir assomptionniste en termes de défis à relever dans la mission ouest africaine ?

L’assomption de l’Afrique de l’Ouest a de très beaux jours devant elle, dans la mesure où toute mission nait d’un besoin : la mission ne précède pas les besoins ; elle vient répondre aux besoins. Cela veut dire que notre présence ici n’est pas un fait du hasard. Quand on pose un regard sur les champs apostoliques de notre congrégation, rien qu’ici à Ouagadougou, de très grands projets sont appelés à voir le jour. Heureusement, les jeunes qui sont en formation rayonnent d’un dynamisme qui peut signifier qu’ils sont prêts à donner toute leur volonté à la réalisation de ces grands projets. Je suis donc très optimiste et je suis fier de toutes ces personnes qui s’activent pour que nous puissions œuvrer ici.

Parlez-nous un peu de votre profession perpétuelle ; quels sont vos sentiments après votre engagement définitif ?

Mes vœux perpétuels à Sokodé étaient un événement très important dans ma vie, une fois

Frère Serge

Frère Serge

de plus, un départ qui a été soutenu par mes confrères, par la communauté paroissiale de Sokodé. Je l’ai vécu dans la foi, dans l’espérance, dans la charité, de manière théologale. Ce qui m’a motivé et continue de me stimuler, c’est la dimension de mon engagement. Il faudrait que je puisse vivre en tant que chrétien, disciple du Christ dans un contexte où ce qui nous définit est pratiquement la division, la haine, la peine, le stress, la détresse. Nous pouvons choisir d’y rester et de nous faire humilier, ou encore nous pouvons choisir de nous battre comme de véritables fils d’Emmanuel d’Alzon, comme de véritables chrétiens et sortir de ce précipice. Et pour y arriver nous devons-y aller pas-a-pas, centimètre par centimètre. Les centimètres qu’il nous faut pour sortir de ce trou béant sont autour de nous, dans chaque opportunité d’aimer, de pardonner et de se faire pardonner, de pouvoir dire à l’autre : « toi aussi, Dieu t’aime ». En tant que chrétiens, nous devons être non seulement des artisans de paix mais aussi des défenseurs de la paix. Mes vœux perpétuels me donnent donc l’opportunité de pouvoir travailler à sauvegarder cette paix.

Avez-vous un dernier mot ?

Que ton Règne vienne !

Bernard Bamogo, a.a

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