Une soirée avec l’Archevêque de Ouagadougou

Le mardi 28 mai 2013, nous avons accueilli en communauté, Mgr Philippe OUÉDRAOGO, archevêque de Ouagadougou. Pour le primat, cette visite s’effectuait dans le cadre habituel et normal de son devoir d’assumer sa tâche de pasteur et de père, et surtout dans son désir que les agents pastoraux restent toujours unis.

Mgr Philipe avec les Assomptionnistes de Ouaga

Mais pour nous, la joie était très grande de l’accueillir, de partager avec lui notre quotidien, à travers une rencontre qu’il a organisée d’abord avec les formateurs, puis avec l’ensemble de la communauté. Aux formateurs, l’archevêque a redit son désir de voir les assomptionnistes créer un journal catholique, qu’il considère comme une urgence pour l’Église-famille du Burkina. Puis, nous avons prié et rompu le pain ensemble ; notre hôte en a profité pour nous féliciter pour « l’engagement effectif et visible » de notre congrégation dans le diocèse, et nous encourager à toujours œuvrer dans le sens de « l’extension du Règne », et à avancer au large, « duc in altum » (l’expression qui lui est chère).

Au cours de nos échanges sur quelques nouvelles et informations du diocèse, nous avons aussi parlé du dialogue interreligieux et œcuménique, une mission forte de son épiscopat depuis 1996, qui lui vaut l’admiration de tous. C’est un chemin sinueux où les difficultés ne manquent pas au Burkina Faso, mais en citant La force d’aimer de Martin Luther King, il nous rappelle que l’amour est au-dessus de tout : « Faites-nous ce que vous voulez, et nous continuerons à vous aimer. » Alors que certains d’entre nous l’admiraient pour son « esprit assomptionniste » – détendant davantage l’atmosphère joviale – nous nous séparâmes

Le cadeau de la Communauté à l’Archevêque

après lui avoir fait cadeau d’un tableau de la devise de notre congrégation : « Adveniat Regnum Tuum ».

Nous avons été heureux du temps qu’il a passé avec nous, et nous confions au Seigneur les projets qu’il porte pour le diocèse, et aussi, notre collaboration pour qu’advienne toujours le règne de Dieu.

Bernard BAMOGO