Père Paulin KAKULE, UN ÉTÉ DE FORMATION ET DES DÉCOUVERTES

Du 17 juin à ce 12 septembre 2013, telle aura été mon premier séjour sur le continent européen. J’en sors on ne peut plus enrichi. Bénéficiaire, non seulement de la session de formation des formateurs assomptionnistes organisée dans notre maison généralice à Rome du 24 juin au 24 juillet derniers, mais aussi des différents apostolats de nos communautés en France, j’ai la joie de partager ici mes découvertes inouïes.

Devenir formateur assomptionniste aujourd’hui

L’Assomption reste convaincue qu’elle doit investir dans la formation des formateurs : des croyants, des apôtres, disciples du Père d’Alzon et de saint Augustin. (Cf. Ratio, n° 183) Le Chapitre Général de 2011 en a fait un appel cuisant pour l’aujourd’hui de la formation des hommes de foi, de communion et solidaires des pauvres. Ainsi, il nous a fallu trois semaines à Rome pour redécouvrir cette trilogie assomptionniste. Dans cet espace d’expression, je ne peux partager qu’une de mes grandes découvertes : devenir formateur assomptionniste aujourd’hui, c’est davantage être à l’école de Jésus et attentif aux frères avec qui je chemine vers la pleine conversion au Christ, à l’Église et à l’Assomption.

D’une communauté à une autre, Dieu est à l’œuvre

L’accueil, l’ouverture, la simplicité, etc. sont comme des traits de famille des assomptionnistes. De la Communauté de Denfert-Rochereau à la Communauté de Paris-Morère via celles de Rome, de Florence, de Nîmes, de Montpellier, de l’Auberge de Jeunesse Adveniat, de Cachan, de Juvisy, de Saint-Lambert-de-Bois, de Conflans, il n’en a pas été autrement. Non seulement j’ai eu la joie de vivre des bons moments d’échanges avec l’un ou l’autre frère, mais aussi de prier et de travailler dans l’un ou l’autre lieu d’apostolat des communautés, histoire de participer un tant soit peu à leur vie et à leur mission. Sans négliger les autres communautés, je note ici mon point de vue sur l’engagement apostolique de la Communauté de l’Auberge de Jeunesse Adveniat et celui de la Communauté de Paris-Morère, deux communautés en service dans deux œuvres mobilisatrices de la congrégation. Par ailleurs, à la communauté de Paris-Morère, j’ai eu la joie de partager la vie des frères engagés au groupe Bayard-Presse. Cette entreprise de grande envergure publie non seulement une trentaine des journaux, mais aussi des livres. Vu le nombre de personnes que j’y ai rencontré, c’est comme un carrefour des agents de la presse.

À Rome, la ville éternelle, j’ai le plus admiré les basiliques, les édifices monumentaux construits pour Dieu. À Nîmes, terre natale de l’Assomption, j’ai fait, dans les limites du possible, les pas du Père d’Alzon. À Lourdes, les jours passaient trop vite comme des épisodes d’un film très intéressant ! Les cinq jours du pèlerinage (inter) national à Lourdes me resteront inoubliables.

Ma prière

Durant mon séjour, j’ai été le plus positivement impressionné par la maîtrise qu’a l’Europe du feu. Le bon usage du feu, permet le développement durable. Par ailleurs, et c’est là ma peine, deux sur trois européens que j’ai rencontré avaient le feu à la bouche. Il s’agit de la cigarette. Je prie donc pour que le monde entier redécouvre le bon usage du feu : la science propre à conserver la vie, se procurer les ressources pour vivre : aliments, logements, moyens de transport, etc.

Père Paulin KAKULE VYAKUNO, aa