En marche vers l’alliance laïcs-religieux

Après une première rencontre, animée par le P. Vincent KAMBERE, a.a. sur l’une des dimensions de la tradition de l’Assomption : « Assomptionnistes homme de communion » ; une seconde rencontre a été proposé  aux fidèles Laïcs et amis de Sokodé le vendredi 8 février 2014 à la paroisse Notre Dame de l’Assomption de Komah. Cette fois-ci autour du thème  « Assomptionnistes hommes de foi, proposant la foi » présenté par le P. Aristide KATALIKO, a.a. Dans son partage il a fait ressortir le lien que le P. Emmanuel d’Alzon a su mettre entre les valeurs des vertus théologales, le triple amour et le charisme de l’Assomption. Dans le triple amour, la foi est reliée au Christ et liée à la chasteté dans les vœux ; elle est rattaché enfin à la dimension doctrinale chère à notre famille religieuse. L’essentiel, pour le  père d’Alzon, c’est d’être catholique « tout d’une pièce ». Seule la foi permet de braver les difficultés pour parvenir à « l’avènement du Règne de Dieu par amour de Notre Seigneur Jésus Christ » qui est la devise de l’Assomption. Elle a inspiré les consacrés à sortir des cloîtres pour être plus près des hommes et étendre la joie de l’Évangile. Un homme de foi c’est un homme qui aime ; aimer le Christ c’est chercher à incarner le Christ en soi. Les moyens auxquels recourir sont : l’approfondissement de la Sainte Ecriture, le développement d’une relation avec Jésus Christ dans la foi et la prière. Pour d’Alzon la vie intérieure doit se jeter dans l’apostolat, c’est ainsi que ses disciples seront des moines mais des “moines de la rue” disait le P Aristide. En observant la position et les initiatives que l’Eglise entreprend aujourd’hui nous pouvons dire que ce que d’Alzon proposait à ses disciples, il y a plus d’un siècle et demi, l’Eglise le vit aujourd’hui (l’année de la foi célébré alors que l’assomption avait 163 ans, la ressente encyclique « Verbum Domini » sur l’importance, pour tous, de méditer sans cesse l’Ecriture Sainte), une  sorte de prophétie dirait-on ! En guise de conclusion notre apostolat doit se glisser dans les rêves du fondateur et la sainteté n’est pas  réservée qu’aux religieux mais à tous.

En la chapelle de ND de l'Assomption

En la chapelle de ND de l’Assomption

Suite à quelques interventions l’assistance admet que tous, nous sommes appelés à la sainteté une fois le baptême reçu et que l’un des moyens d’y parvenir est de choisir de vivre le charisme assomptionniste même en étant dans un couple. Pour porter leur charisme, les religieux ont besoins de laïcs et ces derniers ont besoins à leur tour des religieux pour les accompagner. Bref à l’Assomption chacun se complète.

Ignace AÏSSAH, novice a.a.

Partager sur :
Ce contenu a été publié dans A Komah, Au Noviciat. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *